lundi 6 octobre 2008

Maps for dummies

Loic Hay de l'Artesi, est venu nous rendre compte de sa veille sur les outils 2.0, en particulier sur ce que l'on appelle la cartographie 2.0.

Aujourd'hui trois modèles de cartes numériques coexistent:
  • Les cartes numériques publiées et utilisées par des experts dans le cadre de Système d’Information Géographique (SIG) ne sont pas nouvelles en soi. Utilisées par les collectivités territoriales, les services de la sécurité civile, les architectes, urbanistes et planificateurs de l’espace, elles sont un outil de planification et d’aide à la décision.
  • Plus récemment, ce que l’on pourrait appeler la « cartographie web 1.0 » s’est ouverte au public. L’information géographique constituant ces cartes est toujours produite par des experts mais est consultable par tous. Dans ce cas, la carte est un outil d’information et de communication.
  • Enfin, depuis l’entrée des grands acteurs du web (Google, Microsoft et Yahoo !) et quelques startups spécialistes de la cartographie numérique dans la création et la publication de carte numérique, on parle de « cartographie web 2.0 ». L’information géographique est produite et consultable par tous. La carte devient un outil d’interaction et de participation. Même si cette troisième catégorie de carte numérique prend de plus en plus d’importance dans l’univers de la cartographie, ces trois modèles cohabitent.
Il commence à émerger ce que l'on appelle le géoweb. Un web chargé de contenus référencés. Google après avoir organisé l'information, veut organiser la "géo-information". Ce géoweb fait apparaitre de nouveaux territoires, des territoires hybrides.

Quelles sont les conditions d'émergence du géoweb ?
  • Ouverture des API cartographiques
  • Multiplication des services composites (mashups)
  • Standardisation des formats d'échange (KML, GeoRSS, GPX)
Cette cartographie, produite et consultable par tous, devient un outil d'interaction et de participation. Les cartes deviennent collaboratives et se partagent avec d'autres.

Maps for dummies, construire des cartes numériques, de la collecte à la visualisation

Loic Hay nous propose de parcourir quelques outils afin de réaliser une carte numérique participative ou pas.

1) La collecte des données

Collecter des données cartographique avec les formulaires intégrés à Google Document.
Google document est capable de géocoder ces données grâce aux "gadgets" (des sortes de widgets) [insertion -> gadget]. Il suffit de rentrer une adresse et un nom de ville. Ces gadgets permettent d'exporter les données sous de nombreuses formes de visualisations différentes : graphiques, cartes, cartes chaudes, etc..

Listphile. Pour collecter des données et créer des cartes.
Ce service propose une chaine entière de création de cartes. De la collection des données sur la base de formulaire simple, vers une visualisation des données sur un fond cartographique. Une fois inscrit, l'utilisateur peut créer son propre formulaire. Si l'on ne peut pas exporter les données cartographiées, on peut tout de même satelliser ses cartes via des widgets.

Problème de ces deux services, le géocodage n'est pas exportable.

2) Géocoder les données.

Batchgeocode est un géocodeur gratuit basé sur l'api Yahoo. Très simplement on peut insérer des fichiers issus de tableur avec une adresse postale et le système est capable d'exporter au format html et kml ce qui est intéressant car on retrouve les coordonnées géographiques.

Petite astuce pour réutiliser ce fichier KML qui est assez mal formaté. L'ouvrir dans googleearth et le réexporter. Le code du fichier est nettoyé.

3) Visualiser les données

Ces données peuvent être importées dans le service Takeitwithme qui est lui capable de produire une sortie GoogleEarth en ligne. Ce système permet le clustering de marqueur pour éviter leur chevauchement.

Ce fichier KML peut être également intégré dans Mapchannels afin de créer d'autres formes de visualisations avec d'autres API telle celle de Microsoft qui donne une visualisation 3D de certaines des villes.

Un autre service : Umapper repose sur l'API flash de google maps ce qui est intéressant car on dispose de plus de possibilité, de marqueurs, axes, zones, cercles, etc.
Les cartes disposent de système de collaboration. et de choix de fonds de carte.

Enfin le service Geocommons. Plus puissant, mais peut-être un peu plus difficile d'accès, il hybride les SIG et la cartographie 2.0.









1 commentaire:

Hugobiwan Zolnir a dit…

Le tumblr de Loic est un must, et pas seulement pour la carto : précipitez-vous !
http://loichay.tumblr.com/