Jonathan Cabiria est psychologue, il s'est intéressé avec un groupe de patients, à l'impact de l'utilisation des mondes virtuels sur leur vie réelle.
Pourquoi avons-nous, utilisons-nous, plusieurs identités ?
D'après Cabiria, l'élément principal est la sécurité ; sa sécurité face aux autres personnes, la possibilité de pouvoir se "cacher" derrière un autre soi. Dans le monde réel on entre dans des communautés où l'on se retrouve avec d'autres personnes, on a besoin d'être connecté, d'être ensemble. Si l'on ne joue pas le jeu, nous sommes marginalisés.
Si l'on arrive pas à s'insérer dans un groupe, il peut y avoir des formes de rébellions (le mouvement punk par exemple), ou de nouvelles formes d'expressions (les piercing, les tatouages, etc.). Face à la "normalité", ces personnes se cachent, ils suppriment leurs identités, ce qui entraîne de gros dégâts psychologiques.
Dans les mondes virtuels, ces personnes peuvent exprimer leurs identités et leurs facettes cachées. Ils vont trouver dans les communautés virtuelles comme Second Life, une place qu'ils ne retrouvent pas dans le monde réel. C'est un bénéfice pour leur vie. Néanmoins, la transition est parfois difficile, certains des participants se trouvent plus réels dans les mondes virtuels, ils s'y sentent mieux.
Le terme de "One life" est approprié, pour nombre de patients, il n'y a pas de réelle séparation entre ces deux mondes, leurs activités, les communautés qu'ils rencontrent, et leurs identités numériques font partie intégrante de leur vie "réelle".
Pour Cabiria, nous en sommes au balbutiement de l'études des mondes virtuels, ces univers pourraient être utilisés dans l'avenir par les psychologues afin de traiter certaines pathologies.
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1 commentaire:
C'est déjà le cas, comme nous le disions récemment par exemple.
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